- galopade
-
• 1611; de galoper1 ♦ Équit. Galop d'école, raccourci et ralenti.♢ Cour. Chevauchée faite au galop. « de belles galopades à travers les labours » (Zola).2 ♦ Course précipitée. Ses jambes « endolories par la galopade forcenée de la veille » (Montherlant).galopaden. f.d1./d Action de galoper.d2./d Par ext. Course précipitée (d'une personne).⇒GALOPADE, subst. fém.A. — [En parlant d'un cheval] Course, chevauchée au galop. La galopade d'un poulain que l'on voyait s'enfuir sous les pommiers (FLAUB., Mme Bovary, t. 2, 1857, p. 195) :• 1. ... c'était le domestique sage et prudent du capitaine Burelviller qui enfin, en me criant de retirer la bride et s'approchant, parvint à arrêter le cheval après une galopade d'un quart d'heure au moins dans tous les sens.STENDHAL, H. Brulard, t. 2, 1836, p. 471.— ÉQUIT. ,,Galop d'école, raccourci et ralenti`` (CASS.-MOIR., 1979).B. — P. anal. Course précipitée. Synon. galop.— [En parlant d'un animal autre que le cheval] La galopade d'une troupe de rats entre deux planchers (POURRAT, Gaspard, 1931, p. 149).— [En parlant d'une pers.] La galopade de deux gamins en gros souliers, descendant les marches à cloche-pied (GONCOURT, Journal, 1891, p. 137) :• 2. Elle éprouvait le besoin de changer de place ses jambes, toujours endolories par la galopade forcenée de la veille.MONTHERL., J. Filles, 1936, p. 982.♦ P. méton. Bruit qui en résulte. Une galopade dévale l'escalier, ce sont les pensionnaires (COLETTE, Cl. école, 1900, p. 285).— P. métaph. Un article de Mirbeau, galopade d'épithètes à la fois irritées et laudatives, faisait partir toute une édition (L. DAUDET, Brév. journ., 1936, p. 236).— Loc. À la galopade. Très rapidement, en toute hâte. Synon. à la galope. Marceline s'était éloignée à la galopade (RICHEPIN, Cadet, 1890, p. 241).Prononc. et Orth. : [
]. Ds Ac. 1718-1932. Étymol. et Hist. 1. 1611 terme de man. « sorte de galop d'école, raccourci et ralenti » (COTGR.); 2. 1696 « petite course au galop » (DANCOURT, Moulin de Javelle, éd. E. Guillain, p. 66); 3. a) 1863 au fig. galopade de l'ombre (GONCOURT, Journal, t. 1, p. 160); b) 1878-81 « course précipitée » (LOTI, Journal, t. 1, p. 138); 4. 1888 à la galopade (RICHEPIN, Césarine, p. 296). Dér. du rad. de galoper; suff. -ade. Fréq. abs. littér. : 61.
galopade [galɔpad] n. f.ÉTYM. 1611, au sens 2.; de galoper.❖1 Action de galoper. — (1696). Course au galop.0 (…) son habitude de la liberté, des belles galopades à travers les labours, des griseries de grand air, aux quatre vents de la plaine.Zola, la Terre, II, I.2 Manège. Sorte de galop d'école, raccourci et ralenti. — Chevauchée faite au galop.
Encyclopédie Universelle. 2012.